Entre fantasme et réalité, ce roman reprend les thèmes qui traversent l’œuvre de Frédérique Germanaud : la solitude, la difficulté à rester debout, l’écriture. D’une densité surprenante, Courir à l’Aube impressionne par sa force et sa puissance évocatrice. Après La Chambre d’écho paru à l’Escampette en 2012, pour laquelle elle a été reçue par Alain Veinstein sur France Culture, Frédérique Germanaud a livré en 2014 à la Clé à molette deux textes courts et singuliers : Quatre-vingt-dix motifs, fragments mêlant d’une façon indiscernable fiction et biographie, et Vianet. La lettre, longue nouvelle intimiste. Les deux textes, bien que totalement autonomes, se répondent d’une façon remarquable et ont reçu un accueil critique très favorable. Avec Courir à l’aube, Frédérique Germanaud poursuit sa collaboration avec la Clé à molette.