« Les dispositifs que je mets en place sont des invitations pour le spectateur à venir s’approprier physiquement l’espace. Je sollicite le corps ou les corps mais fais également appel à des souvenirs ou à des logiques de constructions. »
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Relevant autant du conceptuel que du ludique, de la rigueur intellectuelle que de l’amusement enfantin, l’œuvre de Raphaël Galley marque par sa simplicité et son efficacité. Elle s’adresse aux autres. Et voilà sans doute une règle inscrite au cœur de sa démarche : Raphaël produit une œuvre qui « ne se regarde pas le nombril ».
Ainsi, ce qui marque plus encore que les travaux proposés, ce sont les qualités humaines et le profond respect qu’il a de l’Autre, quel qu’il soit. Ce souci d’un plasticien qui n’est pas cloisonné dans son univers mais qui pourtant possède le sien propre, cette volonté de ne pas être à l’image parfois stéréotypée de l’Artiste tout en étant profondément engagé dans cette vie-là, cette empathie dans les mots et les regards qui masquent l’intransigeance et la rigueur, voilà sans doute ce qui fait la pertinence comme l’impertinence de Raphaël Galley.
Maxime Bourgeaux